Vice-champion olympique, leader du championnat de France, Vincent Collet va coacher l’équipe française, ce soir, au 35e All-Star Game, avec assis à côté de lui sur le banc, celui qui fut longtemps son adjoint indissociable, Pierre Tavano, l’actuel coach de Tours.
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Comme coach de Boulogne-Levallois, Vincent Collet a actuellement quelques soucis en tête puisqu’il dénombre six joueurs contaminés par le Covid-19 sur un effectif de onze pros. Le break du All-Star Game tombe à point nommé, et l’aborder stratégiquement est le cadet de ses soucis. « Ça ne me préoccupe pas beaucoup. On va le faire. C’est le principe du All-Star Game. Tu te réunis et tu fais le mieux possible. Je n’ai pas d’autres objectifs que celui-là », lâche-t-il.
L’évènement majeur pour lui est davantage de se retrouver au côté de Pierre Tavano, qui fut son adjoint au Mans, à Villeurbanne et à Strasbourg. « C’est le fait des circonstances. Ça fait cinq ans et demi que l’on n’a pas été assis sur le même banc. C’est un peu au retour aux sources pour tous les deux puisque pendant 16 ans, je n’avais pas connu d’autres assistants que Pierre. » Quand on lui demande si ses rapports sont toujours constants avant son ancien fidèle écuyer, il répond : « Bien sûr. Ce sont les circonstances qui ont fait que l’on a été séparé. En fait, Pierre avait signé à Tours avant que Strasbourg ne me rappelle. Et donc, quand j’ai récupéré Strasbourg, il n’était plus possible de récupérer Pierre. C’est ce qui nous a séparé, mais on est bien sûr toujours en très bons termes, et en rapports constants. »
Au Tours Métropole Basket, Pierre Tavano fait du bon boulot. Il a récupéré l’équipe tourangelle en Nationale 2 et la voici cinquième de Pro B, à égalité avec trois autres équipes. « Notre début de saison est remarquable pour un club qui est promu. On a bien démarré, ça se complique un peu maintenant, mais avoir sept victoires et cinq défaites, c’est sûr que l’on aurait signé tout de suite. Ça m’a valu ma place au All-Star Game, et là où je suis le plus heureux, c’est de retrouver Vincent sur le banc. On va être ensemble sur un match sans pression, et ça va faire plaisir. »
A noter que le TMB réussit un véritable exploit pour une équipe de Pro B avec deux représentants pour le All-Star Game puisque Dylan Affo Mama a été sélectionné pour le concours de dunks.
Vice-champion olympique, leader de la Betclic Elite
Même si leur masse salariale est la troisième de Betclic Elite, on ne s’attendait pas à ce que les Metroplitans 92 dominent le championnat. Ils ont su profiter des sauts de régime des deux équipes d’Euroleague pour faire seule la course en tête avec 12 victoires d’affilée depuis la défaite inaugurale au Mans. « On sait qu’il y aura des moments plus difficiles », prévient Vincent Collet quand on lui demande de faire des prédictions pour 2022. « On a eu la chance de faire cette série. A chaque match, on essaie de la poursuivre, mais on sait très bien qu’à un moment donné, elle va s’arrêter. Déjà, notre calendrier retour est plus difficile que celui de l’aller. C’est un peu subjectif, mais par rapport au positionnement des équipes, on se déplace davantage chez les mieux classés. Tout ça, on le sait, mais comme on dit toujours, ce qui est pris n’est plus à prendre. On sait que la saison est encore longue de toute façon, et qu’il faudra continuer à progresser pour pouvoir se maintenir en haut, ce qui est notre objectif. On ne se prend pas la tête par rapport à ça. On est plutôt dans l’immédiat et sur le prochain match. »
Le tableau est quelque peu noirci par les performances en Eurocup où Boulogne-Levallois n’apparaît qu’à la 6e place de son groupe avec un bilan de 4 victoires et autant de défaites. « On va essayer d’aller en quart-de-finale, voir en demi ou en finale. Une saison, c’est long. Il faut rester concentré et on verra les objectifs au fil du temps », estime David Michineau.
« Le fait d’avoir non seulement disputé cette finale olympique, et en plus d’en avoir été digne, ça a été effectivement un moment important, qui nous donne des perspectives pour les années à venir » – Vincent Collet
Il n’empêche que pour Vincent Collet, cette sélection au All-Star Game est comme une cerise sur le gâteau, lui qui a emmené, à Tokyo, l’équipe de France pour la troisième fois sur la deuxième marche olympique. Et cette fois, contrairement à Londres’48 et Sydney’2000, les Bleus ont fait douter les Américains. « Le fait d’avoir non seulement disputé cette finale olympique, et en plus d’en avoir été digne, ça a été effectivement un moment important, qui nous donne des perspectives pour les années à venir. L’envie de prolonger cette présence au plus haut niveau avec un groupe qui peut encore être étoffé, mais qui malgré tout a déjà une vraie consistance avec des leaders qui incarnent l’état d’esprit, à savoir la détermination, l’ambition. En amont de ces performances, il faut déjà avoir l’ambition pour pouvoir réaliser ensuite ensemble de type d’aventure. C’est la fin de l’année, mais il y aura aucun joueur qui était sur le terrain de la finale olympique. Le lien est un peu plus difficile à faire malheureusement. Mais malgré tout, pour le basket, c’est bien. »
Ce 35e All-Star Game échappe de peu aux mesures prises par le gouvernement pour enrayer la montée des contaminations au Covid. A quelques jours près, seuls deux milliers de personnes auraient pu entrer dans l’enceinte de l’Accor Arena. On imagine le casse-tête pour les organisateurs, la frustration pour les fans. « Quand on entend ce genre de choses, on se dit que l’on va essayer d’en profiter à fond. Après, nous, à Levallois, 2 000, c’est assez bien car la salle n’est pas très grande », plaisante à moitié David Michineau. Puis, redevenant sérieux : « Mais, c’est vrai que ça va faire bizarre de voir peu de monde dans les salles, ça va rappeler l’année dernière. »
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Comme coach de Boulogne-Levallois, Vincent Collet a actuellement quelques soucis en tête puisqu’il dénombre six joueurs contaminés par le Covid-19 sur un effectif de onze pros. Le break du All-Star Game tombe à point nommé, et l’aborder stratégiquement est le cadet de ses soucis. « Ça ne me préoccupe pas beaucoup. On va le faire. C’est le principe du All-Star Game. Tu te réunis et tu fais le mieux possible. Je n’ai pas d’autres objectifs que celui-là, » lâche t-il.
L’évènement majeur pour lui est davantage de se retrouver au côté de Pierre Tavano, qui fut son adjoint au Mans, à Villeurbanne et à Strasbourg. « C’est le fait des circonstances. Ça fait cinq ans et demi que l’on n’a pas été assis sur le même banc. C’est un peu au retour aux sources pour tous les deux puisque pendant 16 ans, je n’avais pas connu d’autres assistants que Pierre. » Quand on lui demande si ses rapports sont toujours constants avant son ancien fidèle écuyer, il répond : « Bien sûr. Ce sont les circonstances qui ont fait que l’on a été séparé. En fait, Pierre avait signé à Tours avant que Strasbourg ne me rappelle. Et donc...
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Photo d’ouverture : Vincent Collet et Pierre Tavano (Tours Métropole Basket)