Comme les filles un peu plus tôt face à la Lettonie, l’Equipe de France masculine s’est imposée face au Monténégro dans le cadre de son premier match du Tournoi de Paris. Après la rencontre, Paul Lacombe et Vincent Collet se sont exprimés en conférence de presse.
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MVP de la rencontre avec 10 points, 4 rebonds et 5 passes décisives pour une évaluation de 14, l’arrière de l’AS Monaco constate que l’équipe a relâché la pression en deuxième mi-temps. Il revient également sur son rôle qui n’est pas le même à chaque match.
« L’inconvénient de cette préparation c’est qu’on a pas beaucoup de temps pour retrouver des automatismes, mais l’avantage c’est que tous les joueurs ont au moins participé à une fenêtre et donc on a tous déjà un vécu ou un passif ensemble. Ça s’est vu par intermittence et surtout en première mi-temps. Ensuite on a eu du mal en deuxième mi-temps, on a relâché la pression et on les a laissés revenir. Il y a quand même pas mal de positif et c’est encourageant pour le match de dimanche contre la Grèce.
Aujourd’hui sur ces fenêtres c’est un contexte différent. Sur ces matchs il y a pas tout le monde, j’ai pas le même statut qu’en juillet, c’est pour ça que Vincent Collet m’appelle. Il sait que je réponds à ses attentes, je connais mon rôle, je sais m’adapter. Aujourd’hui il est comme ça, sur les prochains matchs il sera peut-être différent comme on récupère Nando De Colo et Andrew Albicy. En novembre et février, si je suis appelé, ça sera encore différent. C’est pour ça que Vincent me fait confiance, il sait que je sais faire. »
Même constat pour Vincent Collet qui retient que la première mi-temps était meilleure que ce à quoi il s’attendait mais qui constate un relâchement en deuxième période.
« C’était une première mi-temps franchement intéressante. Même surprenante à la vue de cette préparation. Ça fait plaisir de les voir récompensés par l’envie et l’agressivité, et la qualité. Tout ça a eu des incidences sur la deuxième mi-temps. Des tirs en première intention qui n’était pas forcément risqué et qu’on réussissait, en deuxième mi temps on a pas su continuer à avoir le même sérieux. On a porté davantage la balle, les Monténégrins on été plus durs. On a joué trop facile et c’est pour ça que l’écart n’a pas grandi. Il y a des choses sur lesquelles s’appuyer, on sait qu’il faudra être plus consistant face à la Grèce qui s’annonce redoutable dimanche.
En première mi-temps n’importe qui faisait des choses positives, on a eu de belles sequences, la balle bougeait. Les Monténégrins ne contestaient pas toujours. On a eu le plaisir de decouvrir des joueurs. Certains ont pris confiance, c’est le point positif de ce match et je l’espère du match de dimanche. Ça permet de lancer de nouveaux joueurs et, à la vue des circonstances, ça va avoir de l’importance dès la semaine prochaine.
Nico Batum a vraiment aidé l’équipe a entrer dans le match. Il était au four et au moulin et c’est ce qu’on souhaite. On sait qu’il en a la capacité, on a besoin de ça. On a besoin qu’il soit notre leader au poste 3 ou 4. On vera la semaine prochaine qui sera capitaine. Est-ce qu’on continue avec Nico ou est-ce qu’on le donne à Nando De Colo. Pour l’instant, sur le tournoi c’est Nico. Pour moi c’est des informations importantes. Aujourd’hui il a repondu present d’entrée et je voulais voir si ça ne le perturbait pas, et manifestement ça n’a pas été le cas. Il a assumé son role de capitaine.
Je suis plutôt rassuré par ce que j’ai vu ce soir. On a montré beaucoup, même un peu trop, ça nous a couté quelques fautes bêtes. On va essayé d’y remédier à partir de demain. »
L’entraîneur de Strasbourg a également eu un mot pour Boris Diaw, qu’il a côtoyé pendant toutes ses années.
« Je pense qu’incontestablement il fait partie des légendes du basket frnaçais, au même titre que Tony Parker lorsqu’il est parti. En ce qui me concerne, c’est une trace indélébile, j’ai eu le privilège et le grand plaisir de pouvoir le coacher. C’est un type exceptionnel en plus d’être un très grand joueur. Pour le basket français tout ce qu’il a donné, c’est fantastique. J’espère que ce n’est pas fini et que d’une manière ou d’une autre il va rester près de nous. Il a incarné les valeurs de l’Equipe de France toutes ces années et pour ça, un très grand merci. J’ai vu l’ovation qu’il a pu recevoir alors qu’il n’était pas là alors je n’ose même pas imaginer ce que ce sera quand il viendra vraiment. Un grand merci tout simplement. »
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MVP de la rencontre avec 10 points, 4 rebonds et 5 passes décisives pour une évaluation de 14, l’arrière de l’AS Monaco constate que l’équipe a relâché la pression en deuxième mi-temps. Il revient également sur rôle qui n’est pas le même à chaque match.
« L’inconvénient de cette préparation c’est qu’on a pas beaucoup de temps pour retrouver des automatismes, mais l’avantage c’est que tous les joueurs ont au moins participé à une fenêtre et donc on a tous déjà un vécu ou un passif ensemble. Ça s’est vu par intermittence et surtout en première mi-temps. Ensuite on a eu du mal en deuxième mi-temps, on a relâché la pression et on les a laissé revenir. Il y a quand même pas mal de positif et c’est encourageant pour le match de dimanche contre la Grèce.
Aujourd’hui sur ces fenêtres c’est un contexte différent. Sur ces matchs il y a pas tout le monde, j’ai pas le même statut qu’en juillet, c’est pour ça que Vincent Collet[/arm_restrict_content]
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Photo : Bellenger / is / FFBB