A l’issue de la victoire sur la Belgique, le coach Vincent Collet a improvisé un point presse avec les journalistes francophones. BasketEurope était présent.
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Sur la deuxième mi-temps:
« En deuxième mi-temps, on a élevé le niveau d’agressivité défensive et puis surtout on a trouvé plus de jeu intérieur, plus de relations de passes que ce soit intérieur, extérieur mais aussi un peu de course sur les ballons gagnés. Et tout de suite le rythme a été inversé. Je crois que l’on a fait 14-0, on est passé devant directement. »
Sur la zone belge:
Sur les six entraînements que l’on a fait, on en a consacré deux à la zone parce qu’on savait que les Belges en font tout le temps. A l’Euro, ils en ont fait à tous les matches donc on savait qu’ils allaient nous en faire. Probablement que c’est plus compliqué d’avoir du relationnel de passes que sur homme à homme. En homme à homme, tu t’en sors toujours sur les qualités de tes joueurs alors que sur la zone, il faut vraiment que tu sois précis. Ce qui est bien c’est qu’en deuxième mi-temps quand ils l’ont remis en place on l’a beaucoup mieux attaqué, on a trouvé les intérieurs, les transferts et à ce moment-là Edwin (Jackson) a eu des tirs très propres. C’est ça le paradoxe alors qu’en première mi-temps, on avait l’impression qu’on n’avait pas d’attaque de zone.
Sur son discours à la mi-temps, rassuré ou employer le bâton:
Un peu des deux. Le bâton car la dernière possession a été scandaleuse. Quatre secondes à jouer… Comme si personne ne savait que les Belges allaient se dépêcher pour tirer de l’autre côté. On ne réagit qu’au dernier moment. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase par rapport à la surpression que certains ont voulu se mettre. Le fait de vouloir bien faire, on sait que c’est parfois difficile et il fallait aussi rassurer. A -13, tel que l’on était parti, on allait directement dans le fossé donc il fallait au moins se libérer, lâcher les chevaux et deux choses, élever le niveau d’agressivité et en même temps plus de spontanéité. Ne pas avoir peur, tirer quand on est tout seul. Des choses toutes simples. Je crois que l’on a été rassuré par les trois-quatre premiers stops. Tout de suite on a vu que c’était possible et à ce moment-là on a vu que ça allait vraiment basculer. Même quand ils sont passés devant à l’issue du 7-0, on n’a pas eu peur. C’était un bon passage de leur part mais on sentait que l’on avait encore la mainmise sur le match.
Sur Alain Koffi:
Je l’ai retrouvé toute la semaine en très bonne forme et il a confirmé. Il est expérimenté. En première mi-temps, il a raté ses trois premiers tirs mais ils étaient bienvenus. On sentait qu’il était moins dans le doute que d’autres plus jeunes. Ca fait plaisir effectivement de le voir à ce niveau là au même titre que (Paul) Lacombe. On se dit que toutes ces heures passées à travailler ensemble à les former, ça peut servir à quelque chose.
Sur la Bosnie, adversaire des Bleus lundi
On savait que ce groupe serait difficile. Les Belges se demandent si les Russes ne vont pas venir avec les joueurs d’Euroleague (NDLR: pour le second match lundi). Probablement. Ils doivent s’y attendre. On sait que la Bosnie est solide. Déjà il n’y a pas Scottie Wilbekin (NDLR: l’Américain fraîchement naturalisé). Pour l’instant, il n’est pas dans la liste qui a été fournie hier. C’est une équipe solide, (Eldemin) Kikanovic, (Nemanja) Gordic, le jeune (Zanan) Musa, quelques autres. C’est un autre basket et à mon avis on va avoir d’autres problématiques. Là, on savait que c’est une équipe qui bougeait beaucoup, que ce n’était pas facile pour Moustapha (Fall) même s’il s’en est très bien sorti en deuxième mi-temps. Là contre la Bosnie, on aura besoin de lui à coup sûr pour impacter intérieur et réduire le rendement de Kikanovic. Ca va être un match différent mais il faut que l’on garde cet esprit commando. Même si ça ne s’est pas vu en première, je crois qu’en deuxième on a bien vu qu’on avait cet esprit commando. Le fait de ne pas avoir lâché, d’avoir eu cette débauche d’énergie en deuxième mi-temps. Je leur ai dit en plaisantant que même si on n’en a pas fait exprès, ce n’est jamais une mauvaise chose pour une équipe d’être dans la difficulté. Au moins, on sait d’où on vient, on aura à d’autres occasions des difficultés et on saura que l’on est capable de réagir. C’est une façon de jamais lâcher… »
[armelse]
Sur la deuxième mi-temps:
« En deuxième mi-temps, on a élevé le niveau d’agressivité défensive et puis surtout on a trouvé plus de jeu intérieur, plus de relations de passes que ce soit intérieur, extérieur mais aussi un peu de course sur les ballons gagnés. Et tout de suite le rythme a été inversé. Je crois que l’on a fait 14-0, on est passé devant directement. »
Sur la zone belge:
Sur les six entraînements que l’on a fait, on en a consacré deux à la zone parce qu’on savait que les Belges en font tout le temps. A l’Euro, ils en ont fait à tous les matches donc on savait qu’ils allaient nous en faire. Probablement que c’est plus compliqué d’avoir du relationnel de passes que sur homme à homme. En homme à homme, tu t’en sors toujours sur les qualités de tes joueurs alors que sur la zone, il faut vraiment que tu sois précis. Ce qui est bien c’est qu’en deuxième mi-temps quand ils l’ont remis en place on l’a beaucoup mieux attaqué, on a trouvé les intérieurs, les transferts et à ce moment-là Edwin (Jackson) a eu des tirs très propres. C’est ça le paradoxe alors qu’en première mi-temps, on avait l’impression qu’on n’avait pas d’attaque de zone.
Sur son discours à la mi-temps, rassuré ou employer le bâton:
Un peu des deux. Le bâton car la dernière possession a été scandaleuse.
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Photo: FIBA Europe
