A l’orée de la saison, la SIG Strasbourg était rangée parmi les favoris pour le titre. A deux journées de la fin de la saison régulière, l’équipe alsacienne n’est pas certaine de faire les playoffs! Suite à son cuisant échec hier soir face à Monaco (71-101), la bande à Vincent Collet pointe à la huitième place et n’a plus qu’une victoire d’avance sur Bourg. Il lui reste à recevoir Le Portel et à se rendre à Gravelines.
« On a payé leur réaction suite à leur match de Levallois », a commenté le coach en conférence de presse. « Ce que je regrette c’est qu’on perde autant de ballons, souvent stupidement. On alimente trop leur attaque qui n’a pas besoin de ça. C’est l’équipe la plus athlétique de la ligue. On a plutôt bien commencé le match, mais on avait déjà perdu des balles et concédé trop de rebonds offensifs. Puis, on a très mal démarré le 2ème quart-temps. C’était impossible de rivaliser. On a eu un quart d’heure tout à fait correct malgré les circonstances. Il y a une réelle différence de niveau entre les deux équipes, indépendamment de nos absents. Châlons Reims n’a pas battu Bourg-en-Bresse, donc la victoire est impérative dimanche ! Mais elle peut ne pas suffire dans le cas où Bourg battrait Nanterre. Heureusement, on va retrouver des joueurs. Ali sera réintégré, et Quentin devrait revenir également. Il faudra gagner avec agressivité et rage dimanche !«
Avec 4 défaites sur les 6 derniers matches, la SIG est dans une très mauvaise passe. Florent Piétrus veut néanmoins positiver:
» C’est à l’image du match de dimanche. On jouait deux équipes de haut tableau, qui mettent beaucoup de vitesse et d’intensité. On n’avait tout simplement pas les armes pour rivaliser. Avec une équipe au complet, on aurait pu montrer un autre visage. Ce sont les aléas d’une équipe ! Monaco est une équipe qui ne lève jamais pied. Ils nous ont montré une intensité impressionnante pendant 40 minutes. On n’a pas abandonné. Mais avec les rotations et l’intensité qu’ils mettent à chaque seconde, c’était compliqué. Dans ces moments-là il faut savoir s’incliner face aux meilleurs. La vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. Ce sont des défaites qui font très mal au moral, mais elles nous permettent de savoir ce qu’il nous manque.«
Photo: FIBA