Aller au contenu

Vincent Collet (Strasbourg) : « L’état d’esprit était celui requis pour espérer quelque chose en fin d’année »

David Logan avec Frank Ntilikina. Le MVP, David Logan, et le coach, Vincent Collet, se sont exprimés en conférence de presse après la victoire de Strasbourg en finale sur Boulazac, 82-62.

David Logan avec Frank Ntilikina.

Le MVP, David Logan, et le coach, Vincent Collet, se sont exprimés en conférence de presse après la victoire de Strasbourg en finale sur Boulazac, 82-62.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

David, votre sentiment par rapport à cette victoire ?

Chaque titre est important pour nous. On restait sur une série pas très positive donc c’est l’occasion de remobiliser un peu les troupes. Je suis vraiment ravi d’avoir gagné ce titre aujourd’hui.

Avez-vous été frustré par votre début de match difficile ?

Non pas beaucoup. Notre détermination nous a aidés à nous surpasser et à vaincre cette équipe de Boulazac. On a été performants aussi bien défensivement qu’offensivement, on a marqué en contre-attaques. Toutes les qualités de notre équipe ont été vues aujourd’hui.

Avez-vous ressenti un peu de peur après les trois défaites en championnat ? Et comment pensiez-vous sortir l’équipe de cette mauvaise passe ?

On savait que Boulazac donnerait tout aujourd’hui, qu’ils joueraient agressivement, qu’ils n’auraient rien à perdre, mais on a beaucoup de vétérans dans l’équipe, de gars vraiment doués, aussi on avait vraiment confiance.

Est-ce la première fois que vous êtes élu MVP au cours de votre carrière ?

Non. J’ai été élu MVP de la Supercup avec le Maccabi et aussi avec Sassari à la Coupe d’Italie.

Cette victoire donne-t-elle des idées pour la suite du championnat et notamment pour la conquête du titre de champion de France ?

Il nous reste cinq matchs à jouer avant les playoffs et je suis plutôt sûr que ce match va booster toute l’équipe pour performer jusqu’à la fin.

« On a mis beaucoup de cœur à l’ouvrage »

Vincent, ce n’est jamais évident d’aborder une finale face à une équipe qui est sur le papier un peu moins forte. Boulazac vous a accroché et le score final ne reflète pas ce qu’a été le match ?

Il faut féliciter Boulazac pour le match réalisé. Ils nous ont effectivement posé des problèmes en étant très agressif d’entrée, en ayant aussi une réussite étonnante avec 9/14 à trois-points à la fin du troisième quart-temps. C’est quand même relativement exceptionnel. Ils finissent à 10/21. De notre côté, on a eu un départ laborieux avec beaucoup trop de pertes de balle. Si on doit pointer du doigt quelque chose de pas bon chez nous ce soir, c’est ça. Ces pertes de balle ont également ralenti le fait que l’on creuse l’écart dans le troisième quart-temps. Après cette entame difficile, on a installé un niveau défensif intéressant qui nous a permis aussi de provoquer des pertes de balle chez eux. Ce qui me gênait c’est que parfois, nous, elles n’étaient pas provoquées mais on les perdait quand même. Par contre notre agressivité défensive leur a interdit la raquette. Ils étaient à 2/16 à la mi-temps dans les tirs à deux points, à 5/22 à la fin du troisième quart-temps. Dans ce cas-là, même le 9/14 ne suffisait pas pour vraiment nous mettre en danger. Malgré tout, il a fallu lutter et continuer jusqu’au bout pour vraiment creuser l’écart car Boulazac a joué sa finale. Comme l’a dit Claude (Bergeaud), ils n’ont jamais montré le moindre défaut de cohésion. Ils ont parfois fait des erreurs mais j’ai senti une équipe remarquable de combativité pendant quarante minutes. Il a fallu que nous aussi on soit combattifs et on l’a été. C’est en cela que ce match peut nous aider pour la fin de saison. On a mis beaucoup de cœur à l’ouvrage. Il y a forcément encore des choses à améliorer et il y a encore du temps pour le faire avant les playoffs, mais l’état d’esprit était celui requis pour espérer quelque chose en fin d’année.

Y a-t-il une forme de soulagement avec cette victoire ?

Non. Il y a de la joie et il n’y a pas besoin d’être soulagé. C’est une finale et les deux équipes la joue avec le même état d’esprit. On était favoris mais j’ai beaucoup insisté depuis mercredi pour dire que ça ne devait pas nous mettre une pression supplémentaire. De toute façon, il fallait gagner, point à la ligne. Je pense surtout que ça fait plaisir, c’est un trophée et ce n’est jamais neutre même si bien sûr ça n’a pas la même portée qu’un titre de champion.

Vous disiez avant le match qu’il fallait tout de suite prendre cette équipe à la gorge. Etant donné le début de match de votre équipe, vous vous êtes dit « mince, ça recommence ! » ?

Non. Surtout j’étais déçu de notre approche offensive. On ne peut pas dire que l’on ne défendait pas. L’écart, ils l’ont construit sur nos erreurs, nos pertes de balles. Ce qui m’a énervé, par exemple, c’est qu’on fasse une première attaque construite, on amène la balle là où on veut, on marque, et les deux fois d’après, on fait un peu n’importe quoi. C’est là-dessus que l’on va devoir encore travailler pour devenir plus cohérent. Garder ce qui a été bon ce soir, l’agressivité défensive qui parfois a été excellente, et sur laquelle on peut avoir une vraie assise, même dans d’autres contextes, je pense que l’on peut s’appuyer dessus. Par contre, il faut que l’on ait plus de justesse dans notre basket offensif. Même si on a eu un pourcentage relativement bon mais on a trop de pertes de balle. Six ou sept ne s’expliquent que par la précipitation.

« On sait que David est un attaquant racé et ce soir il l’a démontré »

Votre avis sur le fait que la Coupe de France ne débouche pas sur une Coupe d’Europe, la Champions League ou…

Ça débouche sur le tour préliminaire de la BCL. C’est pour ça que l’année dernière Nanterre est allé en BCL. Si le règlement n’a pas changé ! Mais je ne peux pas l’affirmer.

Mais dans l’esprit, un tel trophée apporte-t-il la même satisfaction alors qu’il n’y a pas directement de coupe d’Europe et qu’y participer aujourd’hui se fait au moins autant par invitations que par des résultats sportifs ?

C’est effectivement dommage. C’est sûr qu’on peut le regretter. Mais je crois quand même que ça offre le tour préliminaire de BCL. L’année dernière, Nanterre a perdu au premier tour (NDLR : des playoffs), en quart de finale, et je ne vois donc pas pourquoi…

Un mot sur le MVP de la soirée, David Logan, qui a mis 21 points, des paniers importants ?

Il a fait effectivement ce que l’on attend de lui, en mettant ces paniers qui font la différence. Chaque fois qu’il est revenu sur le terrain, quasiment, il nous a mis un panier à trois-points. Parfois dans des moments importants. Celui qu’il met à la sortie du temps-mort lorsque Boulazac revient à trois points est très important. Celui qu’il met avec la planche est peut-être un peu chanceux mais il scelle quasiment le sort du match. On sait que David est un attaquant racé et ce soir il l’a démontré. Bien sûr on aura besoin de lui mais au-delà de ça, nos joueurs majeurs ont répondu présents. Ce soir notre équipe a été hiérarchisée, ce qui n’est pas toujours le cas. Le cinq majeur, à chaque moment du match, a été important. On s’est aussi beaucoup appuyé sur (Miro) Bilan qui a fait des aller-retours. On mettait aussi un peu de Flo (Pietrus) pour rehausser le curseur défensif. On remettait Miro pour l’utiliser offensivement. Il a répondu présent. Louis (Labeyrie), malgré ses deux fautes qu’il a prises, a gardé la tête froide et a été ensuite le joueur le mieux évalué de l’équipe avec une grosse emprise au rebond, une activité défensive. Les deux meneurs, à l’image de (Dee) Bost qui fait dix passes, ont été aussi importants. Ce qui m’a plu, c’est que les autres, ceux qui sont venus du banc, ont apporté leur énergie défensive et permis de garder cette consistance. A chaque fois Boulazac a fait de bons premiers quart-temps de mi-temps mais on a senti que dans les deuxièmes, l’intensité du match était pour eux un problème alors qu’ils avaient beaucoup de courage et d’énergie. Mais ils sont plus limités en rotation et ça a pesé sur le cours du match.

En quoi la lourde défaite contre Monaco a pu influer sur la production de votre équipe aujourd’hui ?

Dans les aspects défensifs, l’intensité, j’ai vu pas mal de séquences un comportement « monégasque » de notre part. La façon de presser la balle de sans cesse harasser le porteur de balle. J’ai trouvé que Boulazac dans un premier temps s’en est très bien sorti car ils ont un excellent meneur de jeu (Trent Meacham) mais ça fatigue. Il a fallu très vite que (Arnaud) Kerkhof le remplace et forcément Boulazac était moins à l’aise. La pression défensive est devenue vraiment oppressante dans le deuxième quart-temps. On a poussé plusieurs fois les joueurs de Boulazac à la limite des vingt-quatre secondes. Ils ont marqué quelques paniers à la dernière seconde mais à un moment donné, ça s’arrête. Donc je crois que l’on a appris quelque chose de cette agressivité défensive de mercredi. La façon dont on s’était délité dans le quatrième quart-temps mercredi est ce qui m’avait gêné le plus. Perdre comme Monaco surtout sans Dee Bost, il n’y avait rien d’infâmant surtout quand on est mené 62-67 à la trentième mais ce qui était gênant c’est le fait d’avoir baissé un peu les bras dans les cinq dernières minutes au lieu de chercher à se rapprocher. Ce soir on a montré beaucoup plus de caractère même si c’était forcément plus facile puisque l’on était devant à partir du deuxième quart-temps.

[armelse]
David, votre sentiment par rapport à cette victoire ?

Chaque titre est important pour nous. On restait sur une série pas très positive donc c’est l’occasion de remobiliser un peu les troupes. Je suis vraiment ravi d’avoir gagné ce titre aujourd’hui.

Avez-vous été frustré par votre début de match difficile ?

Non pas beaucoup. Notre détermination nous a aidés à nous surpasser et à vaincre cette équipe de Boulazac. On a été performants aussi bien défensivement qu’offensivement, on a marqué en contre-attaques. Toutes les qualités de notre équipe ont été vues aujourd’hui.

Avez-vous ressenti un peu de peur après les trois défaites en championnat ? Et comment pensiez-vous sortir l’équipe de cette mauvaise passe ?

On savait que Boulazac donnerait tout aujourd’hui, qu’ils joueraient agressivement, qu’ils n’auraient rien à perdre, mais on a beaucoup de vétérans dans l’équipe, de gars vraiment doués, aussi on avait vraiment confiance.

Est-ce la première fois que vous êtes élu MVP au cours de votre carrière ?

Non. J’ai été élu MVP de la Supercup avec le Maccabi et aussi avec Sassari à la Coupe d’Italie.

Cette victoire donne-t-elle des idées pour la suite du championnat et notamment pour la conquête du titre de champion de France ?

Il nous reste cinq matchs à jouer avant les playoffs et je suis plutôt sûr que ce match va booster toute l’équipe pour performer jusqu’à la fin.

« On a mis beaucoup de cœur à l’ouvrage »

Vincent, ce n’est jamais évident d’aborder une finale face à une équipe qui est sur le papier un peu moins forte. Boulazac vous a accroché et le score final ne reflète pas ce qu’a été le match ?

Il faut féliciter Boulazac pour le match réalisé. Ils nous ont effectivement posé des problèmes en étant très agressif d’entrée, en ayant aussi une réussite étonnante avec 9/14 à trois-points à la fin du troisième quart-temps. C’est quand même relativement exceptionnel. Ils finissent à 10/21. De notre côté, on a eu un départ laborieux avec beaucoup trop de pertes de balle

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Commentaires

Fil d'actualité