Champion d’Europe en titre, le Real Madrid a dominé la saison régulière d’Euroleague. Il est aussi en tête du championnat d’Espagne, à égalité avec Unicaja Malaga. Vincent Poirier s’est épanoui au sein du club de la capitale espagnole formant avec le Capverdien Walter Taveres une sacrée paire de big men. Tout baigne, mais… des changements en profondeur sont à prévoir dans l’effectif comme le souligne l’international dans une interview à la revue fédérale Basketball :
« Rudy Fernandez devrait prendre sa retraite. Sergio Llull à 35 ans. Sergio Rodriguez parle aussi de retraite. Les cadres historiques vont sans doute partir et il faudra renouveler l'équipe. Je crois qu'on a 9 joueurs en fin de contrat ce qui va changer la dynamique parce que le club aime conserver les joueurs longtemps. Mais le GM est assez intelligent pour gérer ça et je suis sûr qu'ils ont déjà leur idée sur la question. »
Jouer pour le Real est forcément un privilège que ce soit en football et au basket. Et Vincent Poirier en a pleinement conscience.
« On en parle beaucoup. C'est dur de partir. La ville est très agréable. Les installations sont top. Et il y a le mythe Real Madrid. J'ai été élevé dans le football donc le Real Madrid c'est quelque chose de dingue. Tu es avec de grands joueurs. Bien sûr quand tu perds 2-3 matches, on te regarde bizarre mais c'est pour ça qu'on joue au basket. Quand tu discutes avec d'autres gars dans les d'autres équipes, j'aurais du mal à revenir à certains détails d'organisation. Partir c'est compliqué. Et le Real le sait parfaitement. C'est ma dernière année de contrat. J'ai un enfant, je ne pourrais pas faire un an ici, un an là-bas. La stabilité c'est important dans une carrière. Et tu te rends compte que le temps passe vite. Le but c'est d'arriver à la fin et d'avoir laissé une marque. Donc tu comptes les trophées et les médailles. C'est cool. »