Wilfried Yeguete (Le Mans): « On est vraiment déçu car je pense qu’il y avait de la place »

Wilfried Yeguete (2,03m, 27 ans) était avec Antoine Eito et Terry Tarpey -qui n’avait pas disputé les playoffs en raison d’une blessure-, le seul rescapé de l’équipe du Mans Sarthe Basket championne de France 2018. L’intérieur manceau a réalisé une saison épatante et fut encore hier soir d’une combativité exemplaire face à l’ASVEL, ce qui s’est traduit par 8 points et 9 rebonds pour 14 d’évaluation.

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Vous avez mis du cœur, de l’engagement ce soir, mais ça n’a pas suffi ?

On s’est battu avec nos forces. On a fait beaucoup d’erreurs, des détails. Encore une fois ça ne se joue pas à grand-chose. C’est une grosse équipe physiquement. On était dans le match. Il y a deux shoots de (Mantas) Kalnietis après un temps-mort qui font très mal. Offensivement, on n’a pas réussi à trouver des solutions, à provoquer des fautes ou à marquer. Sur tout le match ils arrivent à trouver des ressources pour faire la différence.

Ils ont joué à onze et vous à huit seulement. En fin de match, ça pèse ?

Bien sûr. Si on a Cameron (Clark) et Jo (Tabu) qui sont avec nous ce soir, ça ne peut que nous aider surtout que leur impact physique est très impressionnant. Ils utilisent bien leurs rotations, leurs joueurs, à être intenses tout le match. Cameron et Jo en plus, ça aurait pu que nous aider.

Quel est votre sentiment sur l’ensemble de la série ?

On est vraiment déçu car je pense qu’il y avait de la place. Là-bas, on ne perd aussi que de sept points. Villeurbanne est une très bonne équipe qui arrive à trouver le moyen de mettre des paniers en fin de match. Défensivement sur un match ils arrivent à avoir un impact physique qui est assez important. Quand on a moins de joueurs, en fin de match ça peut aussi causer un manque de lucidité. On a essayé d’être agressif mais on n’a pas réussi à provoquer des fautes. Ils ont mis des gros shoots, ils ont provoqué des fautes en fin de possession. AJ Slaughter met un floter, (Adreian) Payne sur son shoot provoque une faute. Ça nous tue.

Comment avez-vous pris l’expulsion de votre coach ?

Personnellement, j’ai été surpris. Je ne savais pas qu’il avait pris une faute technique. Il voulait vraiment tout faire pour gagner ce soir. Il a estimé à un moment que c’était un peu trop et il a préféré s’énerver. Le timing était un peu juste car on était sur une bonne dynamique. Ça fait partie d’un match, on s’énerve tous. Je pense qu’il en avait juste un peu marre de ce qui se passait et il a eu une technique.

Etes-vous d’accord avec le public qui a crié « Villeurbanne protégé » comme lors de la finale de la Coupe de France déjà contre l’ASVEL ?

Pfff (sourire). Je vais laisser les autres faire leur propre opinion. On a essayé d’être agressif, Valentin (Bigote), Juice (Thompson), Kendrick (Ray) qui attaque beaucoup le panier et on n’a pas réussi à avoir les fautes qu’on aurait aimé avoir. Comme je l’ai dit, on a fait des erreurs : les trois-points de Kalnietis, les erreurs défensives, les rebonds offensifs qu’ils ont pris, l’impact physique qu’ils ont et qui nous coûte aussi en fin de match. Il faut vraiment faire un match parfait contre eux. Ça ne se joue pas à grand-chose mais c’est toujours une défaite.

Quel est le regard que vous jetez sur cette saison où vous avez arraché les playoffs juste à la fin ?

Ce n’était pas une saison facile. Dès le début de la saison. Des joueurs n’étaient pas là, Mich (Demetrius Conger) est parti, on a pris d’autres joueurs, Antoine (Eito) était blessé, Cameron aussi, Terry (Tarpey) n’a pas trop joué avec nous. On s’est battu avec nos forces. On a réussi à se qualifier en huitièmes en BCL. Ce n’était pas facile cette année mais on a montré du caractère. C’était une équipe différente de l’année dernière avec beaucoup d’attente et on finit avec vingt victoires et on a deux joueurs qui nous manquent pour les playoffs. Cameron aurait pu apporter beaucoup dans une série contre l’ASVEL. Ça fait partie du boulot d’avoir des joueurs blessés, il faut jouer avec nos forces et on a continué à se battre.

On a vu le vrai Richard Hendrix ce soir. Celui que l’on attendait vu son CV. Son positionnement a été profitable ?

Il faudrait lui demander. C’est un joueur qui est agressif, qui peut scorer, passer le ballon. Il y avait peut-être trop d’attente en début de saison parce que l’année dernière on avait un gros effectif avec un gros joueur à cette position-là. On pensait que c’était le nouveau Youssoupha Fall, ce sont simplement des joueurs différents. C’est vrai qu’il a un gros CV mais il a mis du temps à s’adapter au jeu français en Jeep Elite. Ce soir, il a été bon, solide. 11 points et 11 rebonds.

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Vous avez mis du cœur, de l’engagement ce soir, mais ça n’a pas suffi ?

On s’est battu avec nos forces. On a fait beaucoup d’erreurs, des détails. Encore une fois ça ne se joue pas à grand-chose. C’est une grosse équipe physiquement. On était dans le match. Il y a deux shoots de (Mantas) Kalnietis après un temps-mort qui font très mal. Offensivement, on n’a pas réussi à trouver des solutions, à provoquer des fautes ou à marquer. Sur tout le match ils arrivent à trouver des ressources pour faire la différence.

Ils ont joué à onze et vous à huit seulement. En fin de match, ça pèse ?

Bien sûr. Si on a Cameron (Clark) et Jo (Tabu) qui sont avec nous ce soir, ça ne peut que nous aider surtout que leur impact physique est très impressionnant. Ils utilisent bien leurs rotations, leurs joueurs, à être intenses tout le match. Cameron et Jo en plus, ça aurait pu que nous aider.

Quel est votre sentiment sur l’ensemble de la série ?

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Photo: FIBA