Alors que le contingent français est limité aux deux Franco-Américaines Bria Hartley (Phoenix Mercury) et Gabby Williams (Chicago Sky), la Belgique est représentée à cette saison 2020 de la WNBA par deux internationales, la championne et MVP des Finals 2019 Emma Meesseman (Washington Mystics) et la néo-Montpelliéraine Julie Allemand (Indiana Fever). Et les deux joueuses vont se retrouver face à face dès ce soir pour l’ouverture de la saison.
La Liégeoise découvre évidemment la WNBA dans un contexte très spécial; les matches vont tous se dérouler à l’IMG Academy de Bradenton, Floride, à huis clos.
“Ça a été particulier car on m’a d’abord fait venir à Indianapolis où j’ai dû observer une quarantaine de 22 jours pendant lesquels j’étais enfermée dans une chambre, » raconte t-elle à La Dernière Heure. « Le côté positif, c’est que je n’ai pas été impactée par le décalage horaire. Par contre, une fois qu’on est arrivé en Floride, j’ai commencé à réaliser, surtout quand j’ai croisé Diana Taurasi. J’ai eu l’occasion de discuter avec elle dans l’ascenseur. Elle m’avait reconnue et c’est un moment magique que je n’oublierai jamais de ma vie.”
Comme elle le confie au quotidien francophone, la meneuse belge ne devrait pas se contenter d’un rôle subalterne, au contraire.
“Je sens la pression qui monte car en plus d’être mon premier match, je devrais logiquement commencer à la distribution. La meneuse titulaire a été testée positive au Covid-19 et du coup, je devrai la remplacer dans le cinq de base alors que personnellement, je m’attendais peut-être à jouer 5-10 minutes. C’est un peu plus stressant que de commencer sur le banc. Je dirais qu’il y a de l’impatience, de l’excitation et de la pression. Mais je vais profiter à fond et surtout, je n’ai rien à perdre.«
Photo: Indiana Fever