La finale de WNBA, remportée par New York Liberty, a mis fin à la saison 2024. Instantanément, les discussions reprennent en coulisses. L’association des joueuses du championnat américain (WNBPA) a annoncé avoir décidé de quitter la convention actuelle avec la ligue (CBA), qui devait durer jusqu’à fin 2027, pour négocier une meilleure répartition des revenus.
Les joueuses prennent ainsi le risque qu’aucun accord ne soit trouvé avec la direction de la ligue. Néanmoins, la commissionnaire de la WNBA Cathy Engelbert a déclaré être « impatiente » de travailler à ce nouvel accord. Les deux parties ont désormais jusqu’à octobre 2025 pour conclure un nouvel deal, alors que la ligue américaine a battu ses records de spectateurs, d’audience et de revenus, signant notamment un contrat de diffusion de 200 millions de dollars sur 11 ans avec NBC, Disney (ESPN/ABC) et Amazon.
« Notre retrait n’est pas seulement dû aux salaires. C’est aussi pour réclamer le partage juste d’un business que l’on a construit, de meilleures conditions de travail et sécuriser les générations futures grâce aux bénéfices d’aujourd’hui. Nous ne demandons pas seulement un nouveau CBA qui reflète nos valeurs, nous l’exigeons parce que nous l’avons mérité », a expliqué la star du Storm et coéquipière de Gabby Williams, Nneka Ogwumike, présidente du syndicat.
L’union des joueuses revendique une meilleure redistribution financière, une amélioration des conditions de travail et de la partie sociale de l’accord, de meilleures prestations de retraites ou encore de garde d’enfants. Si aucun terrain d’entente n’est trouvé, on entrerait alors dans une phase de lockout, comme la NBA en a connu plusieurs depuis 1995.