Et de trois ! Pour la troisième année consécutive, une Française est sacrée championne de la Commissioner’s Cup en WNBA, compétition créée il y a quatre ans qui se joue entre les deux premiers de chaque conférence. Après Iliana Rupert avec les Las Vegas Aces en 2022 puis Marine Johannès avec le New York Liberty en 2023, c’est Olivia Époupa qui a soulevé le trophée avec les Minnesota Lynx en 2024.
La meneuse française (1,65 m, 30 ans), rookie en WNBA, a participé à 12 des 16 matches de son équipe depuis le début de l’année, avec quelques pointes intéressantes (1,0 point à 41,7 % aux tirs, 1,3 rebond, 1,7 passe décisive et 0,9 interception en 7 minutes de moyenne). Elle n’a pas joué lors de la finale contre le leader de la saison régulière, New York, dans la nuit de mardi à mercredi, mais elle empoche tout de même 41 700 dollars - soit deux tiers de son salaire annuel (64 154 dollars).
« Nous venons de battre une Superteam. Parlons-en »
En finale, les Lynx se sont appuyés sur Napheesa Collier (21 points, 6 rebonds, 3 passes décisives), MVP de la rencontre, et Bridget Carleton (23 points, 4 rebonds, 5 passes décisives) pour se détacher (94-89). Les 24 points et 11 rebonds de Breanna Stewart et les 23 points et 10 rebonds (mais 7 pertes de balles) de Sabrina Ionescu n’ont pas suffi au New York Liberty, favori et tenant du titre mais privé de son Barclays Center en raison de la draft NBA - le match était délocalisé à l’UBS Arena de Long Island.
Ce premier titre témoigne néanmoins de l’excellent début de saison de la franchise de Minneapolis, qui reste sur une série de 7 succès de rang.
« Vous devez parler de nous maintenant, vous n’avez pas le choix, a concédé Cheryl Reeve, la coach du Lynx, après le match. Nous ne nous soucions pas vraiment de ce que vous pensez mais nous pouvons vous dire : “Vous devez parler de nous”. Nous venons de battre une Superteam. Vous savez à quel point c’est difficile ? Parce que vous aimez vos Superteams. Vous ne voulez parler que de ça. Mais nous venons de battre une Superteam. Parlons-en ».
Déjà sur le banc de la franchise lorsque celle-ci régnait sur la WNBA (quatre titres et deux Finals perdues entre 2011 et 2017), la sélectionneuse américaine ne manque pas de savourer le retour en force des Minnesota Lynx, de nouveau candidats au titre.