Etes-vous surpris qu’il y ait de plus en plus de Françaises qui se laissent tenter par la WNBA via la draft ou même les camps d'entraînement ?
“Pas du tout. À mon avis, il y aura de plus en plus de joueuses françaises en WNBA à l'avenir. Et s’il y a des problèmes de calendrier avec la Ligue Féminine, il est possible qu’elles aillent jouer à l’étranger pour combiner plus facilement avec la WNBA ou qu’elles jouent uniquement en WNBA d’ailleurs, ce n’est pas impossible.
Au-delà de Gabby Williams et Marie Johannès, je pense à des joueuses comme Janelle Salaün qui est prête à y aller l’année prochaine, à Dominique Malonga. Carla Leite et Leila Lacan viennent de se faire drafter (NDLR : respectivement 9e choix par Dallas et 10e choix par Connecticut) et auront leur chance. Et il y a des joueuses qui vont au training camp cette année. J’en oublie certainement mais en tout cas, de plus en plus de joueuses françaises ont le profil pour s'exprimer en WNBA.
Vous attendez-vous à voir le nombre de joueuses françaises exploser en WNBA dans un futur proche ?
Le basket français évolue tellement bien actuellement que dans 5-6 ans, je ne serais pas surpris de voir 10 Françaises en WNBA. Aujourd’hui, il y a un énorme décalage entre la qualité de la formation française et la qualité de la formation américaine en NCAA. C’est un gouffre. Pour une jeune joueuse, c’est trois fois plus intéressant de rester en LFB avec un rôle même limité à 10-15 minutes plutôt que d’aller en NCAA, il n’y a pas photo.