Le président du Limoges CSP, Yves Martinez, donne une interview au Populaire où il aborde notamment les finances du club qui comme celles de tous les autres de France et d’Europe sont impactées par la crise financière qui découle de la crise sanitaire.
« Si on devait rembourser tous nos partenaires et nos abonnés, on se retrouverait dans une situation à risques », dit-il. « Entre les différentes prestations, la billetterie et la brasserie, le manque à gagner est de 170.000 euros. Un dédommagement de tous les partenaires et des abonnés coûterait environ 800.000 euros. Vendredi, on remettra notre atterrissage qui sera négatif alors qu’avant la pandémie, nous étions sûrs que nos comptes seraient à l’équilibre voire positifs. Cela n’aurait été que symbolique mais cela nous aurait permis d’entrer dans une spirale vertueuse.
Faut-il s’inquiéter pour l’avenir du club demande le quotidien de la Haute-Vienne ?
« Je ne pense pas qu’il y ait péril mais on ne sait jamais. On est dans une situation fragile, notamment à cause de ce qui s’est passé la saison d’avant. En perdant 800.000 euros, on a mangé toutes nos réserves. Depuis, on doit être extrêmement rigoureux. On n’a pas de rentrées d’argent depuis trois mois. On sait qu’on aura des difficultés de trésorerie par moments mais on a mis en place toutes les mesures gouvernementales à notre disposition. »
Le CSP table sur une masse salariale inférieure de 25% pour la prochaine saison. Maigre consolation: celles de tous les clubs français seront en recul. Dans des proportions probablement différentes.