Les attentes autour de Zaccharie Risacher sont évidemment énormes alors qu’il s’apprête à lancer son aventure en NBA. Mais l’ancien ailier de la JL Bourg voit son arrivée chez les Atlanta Hawks comme un projet de long terme. Ce qu’il décrit dans une visio-conférence avec les médias français, et des propos retranscris par Basket USA.
« Je suis très reconnaissant d’être tombé dans cette franchise-là car on partage le même état d’esprit. Depuis le début, je me suis toujours concentré sur ce qui comptait le plus : travailler quotidiennement et essayer de faire gagner l’équipe. Les Hawks veulent vraiment me développer, il y a un vrai accompagnement. Ils n’attendent pas que je sois tout de suite la tête d’affiche de la franchise. Atlanta a des ambitions pour mon futur, je sais que je serai en mesure de me développer et m’épanouir à l’avenir. Je suis préparé pour la NBA depuis longtemps et je pense être assez mature pour ne rien attendre de personne. »
Il est fier d’être numéro un de la draft 2024 mais refuse la comparaison avec Victor Wembanyama, qui était à sa place un an plus tôt.
« Aucune comparaison n’est possible avec Victor, c’est un joueur unique. Je suis juste admiratif de ce qu’il fait et de ce qu’il a réalisé jusqu’à présent. On vient du même pays, on a suivi le même parcours à une génération d’intervalle, que ce soit en Betclic Élite ou en NBA avec cette première place de draft. C’est incroyable d’avoir une personne comme Victor, de qui on peut s’inspirer. Je le connais très peu mais il a eu la gentillesse de me féliciter en m’envoyant un message après la draft. »
L’équipe de France, « un rêve de gosse »
Surtout, Zaccharie Risacher a tenu à rappeler que l’un de ses objectifs est de faire briller l’équipe de France, comme son père Stéphane (124 sélections), médaillé d’argent aux JO de Sydney. Il vise l’EuroBasket 2025.
« Ce serait un rêve de défendre les couleurs de mon pays au plus haut niveau. J’ai pu le faire en février (à Brest, lors d’un match de qualification à l’EuroBasket 2025). Ça reste un sentiment spécial. Je suis habitué à passer mes étés loin de ma famille avec mes dernières campagnes en équipe de France jeune. Je suis super content de pouvoir prétendre à une place en équipe de France à l’avenir. Y jouer serait un rêve de gamin. Porter le maillot bleu fait partie de mes objectifs, c’est dans un coin de ma tête. Et j’ai bien évidemment en ligne de mire le prochain championnat d’Europe. »
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La rédaction
