Quelques minutes après sa draft, Zaccharie Risacher s’est présenté en conférence de presse. Extraits.
Un an après Victor Wembanyama, vous avez été appelé en première position de la draft NBA 2024. Quelle a été votre première réaction ?
« C’est incroyable. C’est difficile de mettre des mots sur ce que j’ai ressenti, c’est une émotion indescriptible. Entendre son nom, réagir à la bonne nouvelle avec ses proches, sa famille, est quelque chose que je n’oublierai jamais. C’était un peu ascenseur émotionnel. Tu vois les caméras venir mais tu réalises qu'elles sont un peu partout et tu ne sais pas si elles sont là pour toi. Tu essaies de faire abstraction, ton coeur bat à 200 à l'heure, et quand tu entends ton nom et que tu tombes dans les bras de ta famille, tu ne réalises pas tout de suite. Tu commences à réaliser en montant sur l'estrade. En serrant la main d'Adam Silver, je me suis dit que c'était bon, qu'il n'y avait pas de retour en arrière et que j'étais vraiment un joueur NBA.
Vous attendiez-vous à être choisi au premier rang par Atlanta ?
J’ai fait plusieurs workouts avec les Hawks et ça s’était bien passé. Je leur ai dis ce que j’étais prêt à faire pour eux. Je leur ai dit que je voulais contribuer à une équipe qui gagne, et à faire tout ce qu’on me demandait pour y parvenir. Je peux apporter ma polyvalence, ma défense sur plusieurs postes, mon agressivité… Tout ce qui est important dans la ligue aujourd’hui.
J'étais préparé, même si j'ai essayé aussi de me préparer à toute éventualité car la beauté de la draft c'est que, jusqu'à la dernière seconde, on ne sait pas où on va atterrir et quelle équipe va nous donner notre chance. C'est la seule ville que je connais aux USA, j'avais fait un camp de dix jours il y a deux ans et de nouveau une semaine cette année. C'est un style de vie auquel je ne suis pas habitué mais j'ai aimé mon séjour aux Hawks, les installations sont fantastiques. À Bourg aussi mais Atlanta c'est encore mieux, je pourrai dormir sur place (sourires). J'ai essayé de comprendre la philosophie et l'organisation des Hawks. J'en saurai plus bientôt.
Avec Alexandre Sarr et Tidjane Salaün, vous êtes trois Français dans le top 6. Etes-vous sous le choc ou cela représente-t-il le basket français tel qu’il est aujourd’hui ?
Je ne suis pas choqué, je connais Tidjane et Alex depuis très longtemps, on a grandi à jouer les uns contre les autres. C’est incroyable pour nous et la France. Réaliser ce rêve ensemble, c’est spécial. On va essayer de représenter la France du mieux possible. Je suis honoré de faire partie de ce succès. On va essayer de reproduire ce que Victor (Wembanyama), Rudy (Gobert) et les autres ont fait. Ils sont de vraies inspirations pour nous. Victor (Wembanyama) m’a beaucoup inspiré sur ces deux dernières années. Je suis chanceux d’être ici.
Vous réalisez un rêve. Quels sont les prochains ?
Gagner une bague. C'est aussi la fin d'un chapitre, un nouveau s'est ouvert ce soir, avec de nouveaux objectifs dans ma tête. Je vais déjà essayer de faire mon mieux pour intégrer cette équipe et l'aider à gagner. »
La conférence de presse (à partir de la 24e minute) :