Après une année sabbatique, Zeljko Obradovic, qui est considéré comme le meilleur coach européen en activité, a choisi de retourner dans son club de coeur: le Partizan Belgrade. Il a expliqué pourquoi lors d’une conférence de presse.
« Je suis revenu à cause de quelque chose qui vient de l’intérieur, et ce sont les plus grandes émotions possibles, l’amour pour le Partizan régnait. Je suis fier et heureux d’être à nouveau ici. Je suis en contact avec Zoran Savić (NDLR: le directeur sportif) depuis trois mois, nous avons beaucoup parlé et j’ai également essayé d’aider le Partizan les années précédentes. Je suis heureux que le président Mijailović ait réglé la situation dans le club, notamment financièrement, ce qui était très difficile. Maintenant, nous devons tous essayer de ramener le Partizan à sa place. Il n’y a aucun club en Europe qui a produit autant de joueurs importants, de grands joueurs européens et mondiaux, ainsi que des entraîneurs qui ont fait de grandes choses. Sur le Vieux Continent, le seul club qui peut rivaliser avec le Partizan est le Real Madrid. Cette décision a été facile pour moi. La première fois que j’ai parlé au président Mijailović, j’ai tout de suite su que j’allais revenir et je le lui ai dit après deux ou trois heures de conversation. »
L’atmosphère n’est pas sereine dans le basket-ball des Balkans et Obradovic a fait part de son envie de l’améliorer, et aussi que le Partizan ait à l’avenir une licence permanente en Euroleague.
« Je ferai tout pour réduire les tensions dans la région ! Ce n’est bon pour personne, nous devons tous avoir le même objectif : améliorer le basket-ball. Combattez sur le terrain, et quand le match est terminé, tendez la main et félicitez l’autre. Nous devons améliorer l’atmosphère. Autre chose : je voudrais que l’Euroleague reconnaisse à un moment donné qu’il y a des clubs dans cette région qui ont servi le basket en Europe et qu’il doit y avoir plus de clubs dans cette compétition qui seront des participants permanents. Nos ambitions sont les plus grandes possibles ! Je sais ce qu’on attend de moi, il faut essayer de ramener le Partizan en Euroleague ! Et quand on y ira, ce ne sera pas pour faire partie de l’élite pendant un an, mais pour y être longtemps ! Je promets du travail, et à la fin de la saison, je veux que nous nous asseyions tous en nous disant que nous avons travaillé dur et fait tout ce qui était en notre pouvoir pour atteindre l’objectif. »