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Zeljko Obradovic (Partizan Belgrade) : "Ce qui se passe ici est tragique"

La colère est le dénominateur commun des deux clubs serbes de l'Euroleague et elle se dirige quasiment toujours en direction du rival.

©Euroleague

Le Partizan Belgrade a dû laisser le titre de champion de l'ABA League à l'Etoile Rouge et dans une interview à la télévision nationale N1, son coach Zeljko Obradovic n'a pas manqué de lui lancer des flèches empoisonnées. Extraits.

"Je dis toujours qu’il ne faut pas voir d’images désagréables. Je demande toujours du calme et du respect de l'adversaire. Les gens le voient, ils me saluent partout, sauf dans un stade en particulier. L'année dernière, après une de nos victoires, j'étais dans un restaurant et quand j'ai entendu une chanson insultante de l'Etoile Rouge, j'ai demandé que ça arrête. Et je suis parti.
Que dire des arbitres... Que l'Etoile Rouge nous batte 25 matchs de suite, je n'ai pas de problème. Mais le fait que l'année dernière nous étions sixièmes en Euroleague et eux septièmes en dit long. Comme cette année, nous avons remporté plus de victoires qu'eux et cela ne peut pas arriver par hasard. Après la finale de l'ABA League, j'ai dit que la ligue serbe était un cirque et je dois m'excuser pour cette déclaration. Quand nous étions jeunes et que nous allions au cirque, nous nous amusions ! Ce qui se passe ici est tragique. Ce qui s’est passé en demi-finale et en finale était ridicule. J'ai dit que les critères ne sont pas les mêmes.
Il y a toujours des solutions. Je le répète, nous jouons contre des équipes espagnoles, contre l'Olympiakos, le Panathinaikos, l'Efes, Monaco. Nous aurions pu finir haut comme l’année dernière avec deux ou trois victoires supplémentaires. Les détails ont décidé du résultat, c'est comme ça qu'est le sport. Je sais qu'en ce moment, c'est difficile d'être fan du Partizan, c'est pourquoi j'ai décidé de rester, de me battre pour cette équipe. On a parlé aux joueurs, on leur a fait comprendre qu'on ne garderait pas quelqu'un qui ne se sent pas heureux, satisfait. Il y avait des joueurs qui ne comprenaient pas ce que signifiait le Partizan, ce qu'ils devaient faire pour le Partizan, comment se comporter. Nous avons pris des décisions et nous en prendrons encore davantage ."

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