« Le Partizan mérite plus l’Euroleague que certaines équipes qui y jouent déjà et qui ont une licence garantie », a affirmé, au site lituanien BasketNews, le general manager du Partizan Belgrade, Zoran Savic, qui explique que son club est plus à même de rapporter de l’argent sur le plan des droits TV et de la billetterie.
« La situation des droits TV est un désastre en ce moment. J’ai entendu des clubs qui se plaignent continuellement que la situation était très difficile en Euroleague. Ce qui a aggravé les choses, c’est le covid, qui a tout détruit », a déclaré Savic. « La télévision est la clé. Qu’est-ce que vous obtenez de trois équipes russes ? 300 000 euros ? Et vous avez une équipe en Serbie avec une télévision serbe qui paie environ 1 million d’euros. Qu’apportent les équipes françaises ? Même IMG perd de l’argent avec les clubs français parce que leur télévision donne zéro euro. Vous obtenez plus d’argent de la télévision serbe qu’avec deux équipes françaises jouant l’Euroleague. »
Savic estime aussi que le Partizan se classerait parmi les meilleures équipes d’Euroleague en terme de vente de billets.
« Ce n’est pas la même chose de vendre des billets en Italie. Par exemple, les fans de Virtus paient 500 € pour la première rangée. À Barcelone, les meilleures places pour toute la saison coûtent peut-être 300 €. Je pense que nous gagnons plus d’argent avec la billetterie au Partizan qu’avec Barcelone. Si vous regardez l’investissement des clubs espagnols, ils viennent du football. Ils peuvent le faire. J’ai travaillé à Barcelone. Je sais quelle est la situation là-bas. L’argent vient du football. Ils centralisent tout. »
Et Savic de faire la promotion de son club, de la Serbie, et aussi du Zalgiris Kaunas et de la Lituanie :
« Nous avons quelque chose dans ces pays de basket-ball. Vous avez Zalgiris, et ils amènent 12 à 15 000 personnes, peu importe que vous jouiez bien ou mal. Ils commencent la saison 0-5, mais les fans viennent toujours dans l’aréna. Parce qu’ils aiment le basket-ball, et ils veulent voir des kids se battre. C’est le plus important ».
Photo : Partizan