Le nouveau sélectionneur de la Serbie, successeur de Sasha Djordjevic a donné une interview à Voice of America à Washington. L’assistant coach de Sacramento en NBA apporte notamment son point de vue sur le nouveau système de compétition internationale et ses spécificités de calendrier.
Kokoskov, champion d’Europe avec la Slovénie en 2017 a la lourde tâche de relancer la sélection serbe, grande déception de la dernière coupe du Monde FIBA en Chine. Et la première échéance arrive dès février 2020 avec les fenêtres qualificatives à l’Euro 2021. Comment compte-t-il s’y prendre, quelle vision a-t-il de ce nouveau système ?
« On va se concentrer sur les joueurs qui sont disponibles pour jouer les fenêtres, qui sont en bonne santé et qui veulent aider. Ce système est également une chance pour que les jeunes joueurs prouvent leur talent et leur potentiel en vue du futur. Mais tout commence pour nous en février (2020) avec la première fenêtre. »
Sacramento où il est l’adjoint de Luke Walton depuis le début de cette saison, va-t-il le libérer pour coacher la sélection ?
« Mes conditions c’était d’accepter le package dans son ensemble. Je ne voulais pas choisir, ne coacher l’équipe que dans les soit-disant grandes compétitions. Nous avons le tournoi préolympique qui arrive vite et nous espérons tous aller aux Jeux Olympique de Tokyo l’été prochain. Mais une de mes conditions était de pouvoir travailler avec l’équipe pendant les fenêtres et ce n’a pas été facile à obtenir. On s’est servi de la situation qui existe dans les autres équipes, notamment le cas de Sergio Scariolo qui a été champion du monde avec l’Espagne et champion NBA avec Toronto. »
Pour un entraineur, on l’a vu avec la France de Vincent Collet après 2017 et jusqu’à la coupe du Monde, les fenêtres peuvent constituer une première étape importante pour former un groupe, faire naître une dynamique et un état d’esprit nouveau après une compétition considérée comme un échec. La fraicheur et la spontanéité des nouvelles têtes permet plus facilement de partir d’une nouvelle page. Et les stars, quand elles débarquent, sont tenues de respecter le travail et le sacrifice de ceux qui ont arraché la qualification. Cela a fonctionné pour la France et l’Espagne. Au tour de la Serbie désormais ?
Photo: FIBA