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Sandrine Gruda: « je veux avoir la médaille d’or aux JO de Tokyo »

Sandrine Gruda (1,93m, 33 ans en juin) est toujours confinée à Schio et interrogée par le site de la FIBA, elle ne se plaint pas de sa situation.

Sandrine Gruda (1,93m, 33 ans en juin) est toujours confinée à Schio et interrogée par le site de la FIBA, elle ne se plaint pas de sa situation.

« Je suis en bonne santé. Tout va bien. Je vis dans un endroit qui est agréable, presque à la montagne, il y a beaucoup de verdure autour de moi, il y a un jardin dans ma résidence, je peux sortir de mon appartement. Je ne me sens pas cloisonnée, oppressée par ce confinement. Ça compte. »

Ensuite, le pivot des Bleues explique qu’elle a fortement apprécié le comportement de l’équipe de France au Tournoi Pré-Olympique à Bourges et dévoile ses (énormes) ambitions pour les JO de Tokyo l’été prochain.

Je garde un très bon souvenir de ce tournoi. Les résultats évidemment, mais également la façon dont on les a obtenus. Ce qui était magnifique, c’était de voir à quel point on pouvait être en symbiose tous ensemble, vers un objectif. C’était super. J’ai aussi beaucoup aimé notre capacité à appliquer les consignes malgré un temps ensemble très court. Ces deux raisons-là m’ont conforté pour la suite. Je me suis dit : si on continue comme ça, aux Jeux, on peut attraper la médaille d’or.

La médaille d’or ? demande l’interviewer qui n’est visiblement pas certain de bien avoir compris.

« Franchement oui. On est sans doute la seule équipe qui peut challenger les Américaines d’un point de vue athlétique. Premier point. Ensuite, l’équipe de France n’a jamais eu autant de talent qu’aujourd’hui. Enfin, ça se joue au niveau mental. Si on arrive à être plus solides mentalement, je suis convaincue qu’on peut les challenger et sur un match, tout est possible. On ne devrait pas réduire nos ambitions par peur d’échouer » ajoute t-elle. « Ça fait paniquer tout le monde, tout le monde a peur de dire ce qu’il pense. Moi non. Je le dis clairement : je veux avoir la médaille d’or aux JO de Tokyo. Demain, si on m’interviewe et qu’on n’a pas réussi, je saurai dire pourquoi, si je suis déçue. Aucun problème. Les gens ont peur de dire ce qu’ils pensent parce qu’ils ont peur de se justifier ensuite. Expliquer pourquoi un objectif n’a pas été atteint. Peut-être que ça met une pression sur eux. Personnellement, au contraire, ça crée l’effet inverse. Ça me motive. Je fonctionne comme ça. »

Photo: FIBA

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