Lors d’une conférence de presse, la coach de la Serbie, Svetislav Pešić, a donné son sentiment sur l’EuroBasket qui s’annonce :
« C’est un championnat très fatigant, où tu joues pratiquement tous les jours, donc la santé est la chose la plus importante. Rien n’a changé, le coronavirus est toujours là, une saison chargée est derrière nous… Pas pour moi, mais pour les joueurs participant au Championnat d’Europe. En même temps, il y avait aussi des qualifications à la Coupe du monde, donc c’est un énorme effort. Il est très étrange que les organisateurs n’aient pas augmenté le nombre de joueurs pour l’EuroBasket. Il dure 18 jours, il est joué dans quatre pays et à la fin, la finale est jouée à Berlin. (…) Pour notre part, nous sommes toujours en train d’améliorer le jeu et sa compréhension. Donc, j’espère que nous pourrons le faire si nous voulons aller à Berlin, ce qui est notre objectif. Nous nous fixons nous-même d’autres objectifs. Donc, à travers le premier tour des soi-disantes « qualifications » à Prague, nous allons améliorer notre jeu, nous allons profiter de toutes les occasions pour rester en bonne condition physique. C’est le premier objectif à court terme.«
Svetislav Pešić estime que la Serbie doit supporter un lourd héritage…
« C’est le championnat d’Europe. Je sais un peu mieux que tout le monde à quoi ressemble les équipes. Ce sera un championnat très exigeant. Les équipes viennent avec une grande motivation et le désir de faire un bon résultat. Il y aura des surprises. Nous essaierons de ne pas être négatifs de notre côté. Mais il faut être prêt, surtout pour la récupération après les matches, surtout mentalement, et puis aussi physiquement. Il faut progresser d’un match à l’autre, et cela ne peut se faire que sans grande euphorie et sans prendre une défaite pour un drame. C’est un tournoi où tout est possible. Nous avons vu que n’importe qui peut battre n’importe qui, surtout sur un match. Ils pensent toujours que nous sommes la Yougoslavie, que nous sommes champions du monde et d’Europe, alors vous pouvez imaginer quelle motivation ils ont pour nous battre.«
Photo : FIBA